1. |
Nature morte
04:36
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L’hiver s’étire en mai
Des glaces se sont formées
À l’intérieur de moi
Ma vie toujours se fige
De la honte qui m’afflige
L’hiver est ma torpeur
Scintille la neige par le souffle emportée
Ouvrez les portes du bal éventré
Fantômes de givre prenez tous une place
Pour cette fois, c’est moi qui offre
Soyons ivres
La nuit tombée je quitte mon trou
Ébloui par la lueur de la neige
Comme une bête je rampe hors de nous
Les yeux fermés je rêve
À travers la nature morte
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2. |
Compostelle
04:05
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Une poussière dans mon troisième œil
De mon instinct, J’ai fait le deuil
Le bon karma s’est sauvé de moi
Des lunettes pour ça, ça n'existe pas
Un petit caillou dans ma troisième sandale
Commis voyageur piégé dans cette salle
Ma jeunesse si belle ne donne plus de nouvelles
Je vais devoir boîter jusqu'à Compostelle
Un ongle incarné à mon onzième doigt
Moins bon au synthé, cela va de soit
Quand solo de guitare rime avec douleur
Comment faire entendre ma musique du cœur
Une drôle d’odeur sous mon deuxième nez
Et même dans ma bouche, ça commence à goûter
Le corps en lambeaux, c’est peut-être l’âge
Momie éternelle dans son sarcophage
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3. |
Langjökull
01:59
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4. |
Caniche en laisse
04:16
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Cents fois désert
Traverser sous les néons
Comme un abîme
Trop de vitrines
Bien meilleurs en show
Les vendeuses en face
Nous déshabillent
Rien d’autre à faire
Regard de glace
Roule
Tire
Coupe
Brûle
Caniche en laisse
Toujours crevé
Latex et cuir
Les yeux bandés
hooo
Attendre un miracle
Au moins un mirage
Ne serait-ce qu’une image
Une illusion
Les vendeuses en face
Font la gageure
C’est moi l’agace
Sûrement possible
Au fond j’en rêve
Regard pervers
Miroir à l’envers
Qu’est-ce qu’elles se disent
Que des bêtises
Roule
Coupe
Tire
Brûle
hooo
Attendre un miracle
Au moins un mirage
Ne serait-ce qu’une image
Une illusion
Roule
Coupe
Tire
Brûle
Caniche
Latex
Les yeux crevés
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5. |
11e Ciel
04:20
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Parfois perdre vaut mieux que voir
Mauvais temps pour ressusciter un rêve
Le ciel crève, peut-être demain
La nuit est froide pour fuir
Mmmh les erreurs que j’accumule
Hooo les erreurs que j'assume
11e ciel
Ici la vue est belle
Un dédale
Le refuge idéal
Trajectoire
Tracée dans ma mémoire
Mais je me suis
Perdu dans le noir
La peur du vide te noie
Et crois-moi j’essaie
Mais moi aussi je coule
Pardonne-moi
J’me sauve encore quand tu t’endors
Mmmh p’t-être qu’au fond je suis menteur
Hooo p’t-être qu’au fond j’n’ai pas de cœur
11e ciel
Ici la vue est belle
Un dédale
Le refuge idéal
Trajectoire
Tracée dans ma mémoire
Mais je me suis
Perdu dans le noir
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6. |
Landmannalaugar
02:13
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7. |
Cours Rompu
04:55
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Ici on se terre
Un frisson passe
Transpercé
Si rare la lumière
Drôle d’idée
Condamné volontaire
Collection incomplète
Compter les échecs
Devant c’est l’habitude
Cours rompu
Parois d’artifice
Un hommage à tout ce temps perdu
Jardin d’immondice
Points de fuites
Dans mon angle morts
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8. |
Fumer au restaurant
04:02
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Le travail est dur
Si on en veut un
Sortir les poubelles
Fumer au restaurant
Je suis à la barre
Pour vivre tous les soirs
Conscient inconscient
Je fume au restaurant
Bien faire c’est facile
Pas besoin de ça
Juste assez d’argent
Pour fumer au restaurant
Le temps a passé
Je suis resté le même
Dans le même deux et demi
Et quand je fume au restaurant
On me jette à la rue
On me crache dessus
Alors je change de quartier
Je change de restaurant
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9. |
Nouvelle vague
03:47
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Lieu commun
Nouvelle vague
Je rentre chez moi
Dans le vague
Nouvelle vague
Tes Mains
Tes Yeux
Un peu plus loin
Hésitante
La même vague
Conséquente
Pas spécialement
Spectaculaire
Voir la forme humaine
24h27
Je rêve ou il pleut
Jalouse
Vous me regardez
d’une drôle de façon
Les passants c’est tous des cons
Solitaire
Méprisante
Cette nuit je dors au parc
Je devrais peut-être me laver
Vague de merde
Édenté
Ou retourner au néant
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10. |
Baïkal
02:08
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11. |
Cette nuit qui me tient
04:05
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Diga que me ama
Volte para mim
Diga que me ama
Não minta
Les murs qui s’avancent
J’le sais bien
J’les franchirai pas
Quitter avant la fin
J’ai l’habitude
Qu’est-ce tu veux
C’est comme ça
Dans sa main
Mon cœur bat
D’amour de haine
Cette nuit qui me tient
Cette nuit qui me tient
La porte se referme
Bien dommage
Mais j’en mourrai pas
Quitter avant la fin
J’ai l’habitude
Qu’est-ce tu veux
C’est comme ça
Dans sa main
Mon cœur bat
D’amour de haine
Cette nuit qui me tient
Cette nuit qui me tient
Corps céleste
Dans ma chair
Ma nuit, ma peine
Me consume, me libère
De ma vie en éclats
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Jalouse Montreal, Québec
Olivier Pépin est Jalouse - demandez-lui pourquoi. Le Montréalais se laisse guider et se déverse à travers les accidents et les revers afin de se surprendre lui-même, et en récolte une pop bigarrée et posément expérimentale. Jalouse articule des airs de constats nocturnes, d’autoexamens et de rémission - quelque chose comme un « parfait mélange de “dark” et de plaisir coupable ». ... more
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